Paris-Tours, après Binche, Tours pour Arnaud ?
Monté sur le podium de Paris-Tours dès sa première participation en 2013, Arnaud Démare a préparé de la meilleure façon sa fin de saison. Juste avant la classique des sprinteurs, qui donnera certainement le ton de la course des championnats du monde au Qatar, l’ancien champion de France s’est imposé avec autorité sur Binche-Chimay-Binche en surclassant notamment Zdenek Stybar et Greg van Avermaet dans le final. Son niveau de confiance est à la hauteur de sa forme athlétique : au top !
Arnaud Démare, quel a été votre programme depuis votre victoire à Binche ? Hier, j’ai surtout récupéré et j’ai préféré rester au chaud, en roulant juste un peu sur le home-trainer. Et ce matin, j’ai fait une sortie plutôt calme de 2h30 environ. Globalement, je vais passer les prochaines journées sur un mode d’entrainement plutôt léger, afin de garder de la fraicheur pour Paris-Tours. A en juger par la façon dont vous vous-êtes imposé mercredi, vous semblez en tout cas dans une condition optimale… Cela fait un bout de temps que j’ai de bonnes jambes, mais je n’avais pas eu l’occasion de le montrer. Depuis environ un mois je tiens cette forme, je m’en étais notamment rendu compte avec le bon chrono que j’ai fait sur l’Eneco Tour. Pour Binche, c’était la première fois que j’y participais alors j’avais bien analysé le final en visionnant les vidéos des années précédentes. Je savais que ça allait le faire si je partais de loin. Mais Paris-Tours, c’est un final très différent. Après cette démonstration, vous serez forcément identifié parmi les grands favoris… Paris-Tours, c’est une course que j’aime beaucoup et qui est dans mes cordes. Je sais qu’il faudra être vigilant sur les bordures dans la matinée, mais c’est une édition un peu particulière avec la perspective des Mondiaux le dimanche d’après. Il serait logique qu’on ait une arrivée massive sur l’avenue de Grammont. Et dans ce cas quelles seraient vos chances ? Votre victoire au printemps à San Remo a montré à tous que vous êtes aussi un homme des grands rendez-vous… Quand je prends le départ d’une course qui est dans mes cordes, je le fais à fond. Cette année, je n’ai pas toujours eu la chance de pouvoir m’exprimer autant que je le voulais. Alors j’en veux plus, et Paris-Tours fait partie de celles que je veux gagner. Je crois en mes chances, et c’est pareil pour Doha. Il faut à certains moments réussir à faire sauter les barrières psychologiques. Mais mon premier vrai déclic ça n’a pas été San Remo, ça a été les championnats du monde espoirs en 2011. En savoir plus sur www.letour.fr/paris-toursSources : ASO - photo : B.Bade/ASO