Un mois de mai intense pour Van Rysel-Roubaix
Entre les 4 Bretonnes et les 4 Jours de Dunkerque en passant par la nouvelle Classique Dunkerque Hauts-de-France, le calendrier a été repensé pour coller aux contraintes locales tout en offrant aux coureurs une séquence de compétition dense et inédite. Daniel Verbrackel, manager de l’équipe Van Rysel-Roubaix, revient sur cet enchainement.
LNCPRO : Vous avez participé avec votre équipe à ce calendrier qui a été chamboulé entre les courses en Bretagne et les 4 Jours de Dunkerque et la nouvelle course d’un jour, qu’en pensez-vous ?
Daniel Verbrackel : On a commencé avec ce qu’on appelle les 4 Bretonnes, puis enchainé avec les 4 Jours de Dunkerque, avec une manche UCI Pro Series en ligne, suivie d’une course à étapes. On a dû s’adapter, surtout en raison des blessures dont nous souffrons actuellement. Ce nouveau format est compliqué pour les équipes continentales : enchainer quatre courses, une seule journée de repos, puis directement les 4 Jours, ce n’est pas facile. Mais on le savait dès le départ, on s’est adapté. Sur les épreuves bretonnes, il a fallu composer avec les coureurs disponibles pour arriver en forme sur Dunkerque.
LNCPRO : Sur le fond, que pensez-vous de cette spécificité pour 2025 ?
Daniel Verbrackel :Déjà, ce sont des courses, et aujourd’hui, organiser des épreuves devient très difficile. Il faut saluer les organisateurs qui ont eu l’idée de regrouper ces quatre courses. Elles sont là, on s’adapte. C’est un très bon format. On profite de ces moments-là, dans des régions comme la Bretagne, véritable terre de vélo. Il faut valoriser ces initiatives. Et maintenant, dans dix jours, on enchaine avec la Mayenne, dans le même état d’esprit et, espérons-le, avec des coureurs en meilleure santé.
LNCPRO : Vous évoquiez la difficulté liée aux blessures. Mais d’un point de vue organisationnel, ce format de plusieurs courses regroupées, c’est plus simple à gérer ? Moins de trajets, moins de frais…
Daniel Verbrackel : Sur le plan économique, c’est indéniablement plus intéressant. La Bretagne, ce n’est pas à côté pour nous, mais c’est plus facile à gérer quand tout est regroupé. Cela dit, une journée de repos supplémentaire entre les deux blocs aurait été bienvenue, notamment pour l’encadrement. Les coureurs récupèrent, sont pris en charge, mais pour le staff, c’est de la route, de la logistique, beaucoup d’adaptations. Le format est bon, mais il faudrait peut-être intégrer une journée de transition en plus.
Par Fred Vdb - photo dr/LNC