Trois questions à Arnaud Démare

Après un début de saison ensoleillé, Arnaud Demare est revenu sur les routes des Flandres. Nous l'avons rencontré lors de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Il revient sur ses premières courses, la chute de Florian Senechal et son programme jusqu’à la fin mars.  

Depuis le début de saison, le coureur d'Arkéa B&B Hotels n'a pas remporté de victoires. Mais en 2024, il espère atteindre les cent victoires lui qui en compte aujourd'hui 95 . Lors de Paris-Nice, il n'a pris le départ de la septième étape le 9 mars. 

LNCPRO : Comment allez-vous après votre début de saison sur des courses au soleil ? 
Arnaud Demare : Ça va. Je n’ai pas eu le début de saison que je voulais. Là, je reprends sur les courses belges. Je n’avais pas fait une rentrée ici depuis 2019. Ce sont des courses de guerriers, offensives et difficiles. Il m’ a manqué sur mes premiers sprints une prise d’initiative. Souvent j’étais bien placé, j’attends le sprint parfait. J’attends peut-être un peu trop et finalement, c’est dur trouvé !

LNCPRO : Avec la chute de Florian Senechal , y aura-t-il une réorganisation au sein de l’équipe ?
Arnaud Demare : J’ai vu sa chute en direct à la télévision. C’est un coup dur pour lui en premier, mais aussi pour toute l’équipe, moi et le train pour Paris-Nice, les classiques à venir. C’est un dur pour tous. Il va falloir réorganiser le « train ». Pour l’instant, on ne m’a pas rajouté de courses à mon programme. On sent aujourd’hui un peloton beaucoup plus fébrile. On a tous le même niveau. Cela se joue au « frein ». Si, tu laisses ta place, tu peux vite te retrouver loin.

LNCPRO : Comment avez-vous bâti votre calendrier dans les prochaines semaines ? 
Arnaud Demare : Je fais Paris-Nice, puis direction l’Italie pour Milan-Turin puis Milan San Remo. Ensuite, retour en Belgique pour Brugge-De Panne, Gand-Wevelgem, A travers La Flandre.

Par Fred Vdb - photo LNC