Guillaume Martin à la Flamme
Le 17 avril prochain, la Flamme olympique sera allumée à Olympie en Grèce. Cet événement est le premier acte qui va mener vers l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. De nombreux sportives et sportifs la porteront dans leur ville ou leur département. Parmi eux, il y a des cyclistes ou des personnalités du vélo. Guillaume Martin (Cofidis) sera l’un des porteurs. Il nous en parle...
LNC : Comment avez-vous été choisi et par qui pour être porteur de la Flamme olympique ?
Guillaume Martin : Mon nom pour porter la Flamme a été proposé par la Fédération Française de Cyclisme qui dispose d’un relai collectif associé au Département de La Manche. Cela sera le 31 mai et je serai le capitaine de ce relai. Ce Collectif est une équipe de 24 personnes qui sont liées au monde du vélo pour différentes raisons en activité ou non : des entraineurs, des arbitres, des encadrants de sorte à représenter le monde du cyclisme dans sa diversité.
LNC : Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Guillaume Martin : Pour moi, quand on m’a annoncé que j’étais le capitaine de ce relai collectif et que j’allais porter la Flamme olympique, c’était une fierté, un honneur. C’est aussi un fait exceptionnel, c’est déjà exceptionnel de recevoir les jeux à domicile. Et cela tombe en plus pendant la période où je suis moi-même en activité en tant que cycliste. Pouvoir dans ma région, au pied du Mont-Saint-Michel, un cadre impressionnant, porter la Flamme sera un événement unique dans une vie.
LNC : Y-a-t-il une préparation particulière pour la Flamme ? Le parcours dans Paris, peut-il vous convenir ?
Guillaume Martin : On reçoit des mails régulièrement qui nous font des points d’étapes sur l’organisation. On aura prochainement une visioconférence avec l’ensemble du relai collectif pour plus de détails. On a de plus en plus d’informations sur le déroulé de la journée. Sur les Jeux olympiques en eux-mêmes, sur l’épreuve cycliste, j’ai peur que le parcours dans Paris ne soit pas assez dur pour moi . il y aura une première boucle dans la Vallée de Chevreuse puis une boucle vallonnée dans Paris. Mais, cela ne sera pas de la montagne, donc je ne sais pas si cela conviendra à mon profil de grimpeur. J’avais quand même eu la chance de participer aux Jeux de Tokyo sur un parcours vraiment difficile. J’ai été heureux une fois dans ma carrière de vivre le rêve olympique. Mais en l’état actuel, je serai heureux de servir l’équipe de France, mais il y a peut-être des coureurs mieux armés que moi.
Par Fred Vdb - photo Bruno bade/LNC