Daniel Mangeas a la Flamme !
Tout le monde connait sa voix. Pour cause, il a été la voix du Tour de France pendant 41 ans , ainsi que sur de nombreuses courses en France. Mais un nouveau défi attend le Manchois en ce mois de mai (le 31) : il sera l’un des porteurs de la Flamme Olympique dans sa Normandie natale .
LNC : Comment avez-vous été choisi et par qui pour être porteur de la Flamme olympique ?
Daniel Mangeas : Nous sommes neuf porteurs de la Flamme dans la Manche. C’est le Comité Olympique qui a demandé au Département de fournir une liste de 40 noms. Mon nom a été proposé pour être dans ce groupe par ce dernier et validé ensuite par le Comité Olympique. Vraisemblablement au Mont Saint-Michel.
LNC : Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Daniel Mangeas : C’est un nouveau magique dans ma vie. J’ai eu la chance de commenter, et je continue, toutes les grandes épreuves françaises. Les Championnats de France seront mes 50e cette année et en plus chez moi. Ce seront mes derniers, je continuerai ceux de cyclo-cross. J’ai débuté comme Bourvil comme apprenti boulanger, je n’ai pas fait la même carrière que lui. Cependant, j’ai accompli tous mes rêves d’enfant dans le cyclisme. La Flamme est un rêve de plus accompli.
Cela se passera à 20 kilomètres de chez moi. Cela représente un immense honneur de la porter. Mon cousin avait gagné le test Olympique pour les Jeux de Rome en 1960. Mais, il n’avait pas pu participer à cette Olympiade. Je penserai à lui et à toute ma famille.
LNC : Y-a-t-il une préparation particulière pour la Flamme ?
Daniel Mangeas : D’après les échos que j’ai, mais j’attends la confirmation officielle, cela devrait se passer du côté du Mont Saint-Michel. Je fais entre 5 et 8 kilomètres de marche chaque jour. Donc, je serai prêt. Je pense que l’on doit porter la Flamme durant quelques centaines de mètres à une moyenne de 4km/h. Normalement, je suis avec Guillaume Martin. Sur le site du Mont Saint-Michel, nous aurons deux symboles forts réunis : l’archange qui domine le monument et la flamme Olympique.
Par Fred Vdb - photo Pierre Willemetz