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Warren Barguil parle de sa Bretagne
 
La Bretagne est à l’honneur sur le parcours du Tour de France 2021, avec un grand départ organisé à Brest et quatre étapes visitant les quatre départements de la région. Et bien que le record de 14 Bretons établi en 1958 soit hors d’atteinte, le peloton 2021 accueillera une petite dizaine de « régionaux du départ » qui vivront à coup sûr une séquence d’émotion et de fierté. Aujourd’hui, l’ancien Champion de France, Warren Barguil (Arkéa-Samsic) parle de sa Bretagne.

UN COIN DE BRETAGNE
Warren Barguil est le seul Morbihannais de la bande : « Ma ville c’est Lorient, puisque je suis né à Hennebont qui se trouve à une quinzaine de kilomètres et j’ai grandi pendant toute mon enfance dans le village d’Inzinzac ». C’est précisément au cœur de ce périmètre que le jeune Warren a découvert dans un premier temps le BMX, avant de se consacrer à la route en prenant sa première licence au club de Lanester. Et en suivant son parcours personnel et professionnel, on réalise avec une grande netteté ce que signifie pour lui l’ancrage dans son territoire. « J’ai passé un an à Quimper où ma copine faisait ses études, détaille-t-il en justifiant son infidélité à son département. On peut dire que c’est un peu plus breton et très charmant parce qu’il y a davantage de belles maisons en pierre par rapport à Lorient qui a été détruite pendant la guerre. Mais le climat est bien meilleur à Lorient. Ensuite j’ai fait un séjour à Nice le temps d’une année, pour voir si je pouvais m’acclimater. J’en suis revenu parce que suis fier et amoureux de ma région. J’ai essayé de la quitter mais ça ne marche pas ». Dorénavant, Barguil a posé ses valises, ses meubles et ses vélos à une poignée de kilomètres de ses bases historiques : « J’habite maintenant à Kervignac, juste à côté du pont qu’empruntera le peloton du Tour après le départ de la 3e étape. C’est un endroit superbe parce qu’on se sent vivre au rythme des marées. Plus globalement, toute la côte qui va jusqu’à Quiberon est agréable, et en plus praticable pour tout le monde à vélo ».
 
ESPRIT BRETON
Pour Barguil aussi, la référence absolue c’est Hinault « il représente mieux que personne le Breton pur et dur. On est tous un peu bornés et têtus comme lui. Ce que j’aime chez lui, c’est le cran qu’il a pour assumer ses idées. Il dit ce qu’il pense et il le dit devant vous ». La force de caractère que l’on trouve chez le Blaireau fait bel et bien partie des attributs que les Bretons se reconnaissent. Warren se sent aussi très lié à l’élément marin qu’il côtoie. « Je ne parle pas de la mer mais de l’Océan, précise-t-il, ce qui fait une réelle différence. Les marées, les vagues, ce n’est pas la Méditerranée, c’est beaucoup plus vivant. Pour nous le bateau c’est très important. C’est un de mes loisirs, mais je suis simplement un marin côtier, je fais de la pêche avec des copains »


LA BRETAGNE, TERRE DE VÉLO
Que l’on admette ou pas l’identité bretonne de Lucien Petit-Breton, né à Plessé dans le département de la Loire-Atlantique qui ne dépend plus administrativement de la région, les coureurs bretons ont mis la main sur environ 10 % des lignes de palmarès du Tour de France, avec les succès de Robic (1947), Bobet (1953-54-55), Hinault (1978-79-81-82-85) et donc Petit-Breton (1907-08). 

EN 2021, TOUT EST POSSIBLE…
En 2017, Warren Barguil avait mis fin à une disette de 24 ans sans victoire d’étape dans le clan breton (Pascal Lino, 1993, Perpignan), en s’imposant à Foix, puis quelques jours plus tard au col d’Izoard. Mais il reste à combler un vide encore plus long depuis le dernier succès d’un Breton en terre bretonne, à Plumelec sur le prologue de l’édition 1985 remporté par Bernard Hinault. Le coureur d’Arkea-Samsic analyse ses chances avec lucidité et envie : « Les deux premières étapes ne seront pas pour les sprinteurs… mais il faut être réaliste, ce sera compliqué de battre Julian Alaphilippe et Mathieu van der Poel. Je ne pars pas battu, mais il va falloir que les planètes soient alignées, on ne sait jamais. Tout peut basculer dans les deux cents derniers mètres. Sur la première j’imagine bien Michael Matthews se mêler au match, parce que c’est raide au pied mais ensuite les pourcentages ne sont pas élevés. Celle de Mûr-de-Bretagne est certainement plus ouverte. Il y a une question de jambes, mais aussi de timing ».

Retrouvez cinq autres coureurs bretons du Tour en cliquant ici


Par Fred Vdb - source ASO



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